Le mieux est l'ennemi du bien

Bonjour,

passons aujourd'hui sur une notion fondamentale pour moi qui pourtant n'est apparue dans ma vie que depuis quelques années.

"Le mieux est l'ennemi du bien". Qu'est-ce que j'ai pu l'entendre depuis que je pratique le yoga. C'est une notion qui une fois intégrée m'a libérée (même si je dois encore parfois y travailler).

Je suis rarement satisfaite d'avoir bien fait quelque chose : Il faudrait que ce soit toujours plus. N'étant pas quelqu'un de minutieux, le résultat n'est souvent pas au rendez-vous (entendre par là pas exceptionnel), je me décourage et fini par faire quelque chose de mauvais en ayant donné beaucoup de temps et d'énergie.

Quel soulagement alors de juste essayer de faire bien, de s'en contenter et de savoir l'apprécier !

Ca ne veut pas dire, je pense, qu'il faille se limiter et en profiter pour se reposer sur ses lauriers. Il faut juste savoir faire preuve de mesure pour ne pas chercher à en faire trop au point de se faire du mal.

En terme de yoga, ça s'est longtemps traduit pour moi dans le fait de me comparer aux autres élèves du groupe. Si j'estimais que telle ou telle personne était moins souple que moi, le fait de la voir prendre une posture demandant ce type de qualité de façon plus aboutie que moi me poussait à essayer d'aller plus loin... au point de me faire mal. Résultat : je ressortais frustrée, perturbée et ayant une douleur supplémentaire. Tout ça, je me l'étais infligée à moi-même, toute seule comme une grande comme on dit, parce que j'avais voulu faire mieux, aller trop loin sans accepter mes limites au jour J.

Je crois pour autant très fortement à la compétition et à l'émulation collective pour nous motiver et nous pousser à aller plus loin. Le tout est de savoir s'écouter pour s'arrêter quand il le faut : ce n'est pas en forçant de façon démesurée que l'on obtient un résultat mais en prenant du temps et en s'attelant à faire bien au mieux de ses capacités.

J’espère qu'un petit instant de réflexion sur cette notion vous fera autant de bien qu'il m'en a fait.